Durant 2 mois 2 jours, des étudiants diplômés du département de physique ont appris des cours principalement pratiques sur les dispositifs électroniques, dans le cadre du projet intitulé ‘’formation de 50 jeunes diplômés en techniques de conceptions et réalisations des dispositifs électroniques’’. Ces jeunes ont été formés dans plusieurs modules : l’électricité, l’électronique, l’électronique de puissance etc.
L’objectif de la formation est de donner des compétences à ces étudiants diplômés de l’institut polytechnique option télécommunication micro électrique et du département de physique, toutes options confondues pour leur permettre d’apprendre une nouvelle technique afin d’améliorer leur compétence sur le marché de l’emploi.
« Pendant ce moment qu’on a passé ensemble, ils ont appris la conception des enseignes lumineuses, les photo-interrupteurs, les interrupteurs infrarouges à commande, des horloges numériques, les feux de signalisation où on leur a expliqué comment disposer des led, comment contrôler les bornes, la manière de disposer les led en parallèle ou en série », a expliqué le Dr Mamoudou Touré, chef de département physique de l’UGANC.
Ces jeunes qui ont bénéficié de cette formation sont déjà diplômés de l’université. Ils ont été rappelés pour les transmettre des connaissances qui leur serviront d’outil dans la vie professionnelle. Le ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et de l’Innovation porte avec les Institutions supérieures le projet d’entreprenariat chez les étudiants.
« Il n’y a pas meilleur illustration que ce genre de formation qui permet aux étudiants d’acquérir des outils pratiques qui leur permettront de se mettre soit à leur propre compte ou de travailler pour des structures qui pourront bénéficier de ce qu’ils ont appris. Je leur conseille de profiter de ces connaissances, de pouvoir les valoriser tout en n’oubliant pas le label de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Vous devez savoir que l’université a trois vocations : l’enseignement, la recherche et le service à la communauté. Ce qui a été fait au département de physique, c’est un service que nous rendons à la communauté, en ramenant au sein de celle-ci des jeunes qui sont outillés pour pouvoir leur rendre service », a conseillé le Pr Alpha Kabinet Keïta, recteur de l’UGANC.
Djakagbè Kourouma est passionnée des sciences électroniques depuis à bas âge. Elle a suivi cette formation avec intérêt dans l’intention de travailler pour elle-même dans ce domaine où il ya rarement de jeunes filles. « Je compte créer ma PME sur les dispositifs électroniques afin de mobiliser d’autres personnes pour leur former sur ce que j’ai apprise lors de cette formation. J’encourage mes sœurs de faire des études de sciences techniques comme moi ou plus que moi pour démontrer que nous sommes capables autant que les hommes », a-t-elle lancé.
Quant à Souleymane Konaté, il ambitionne de faire carrière dans l’enseignement fondamental de la physique. « Je suis obsédé par l’enseignement, ma vocation est de former les gens. Mon projet dans ce sens est de former des étudiants dans le domaine électronique sur les dispositifs que nous venons de voir ici. Cette formation a été assez qualifiante pour s’auto-employer », a-t-il souligné.
Ces étudiants diplômés ont été sélectionnés sur la base de critères définis par le département de physique, notamment sur la proximité de ce qu’ils ont appris en tant qu’étudiants et aussi à la qualité de leur cursus au sein de l’université. Ces deux critères ont été déterminants pour la sélection de ces 50 jeunes qui ont bénéficié de cette formation. En termes de suivi, l’université vient de créer un service de formation continue qui aura la charge d’évaluer et suivre l’évolution de ces jeunes qui sont formés à l’université au-delà de leur cursus habituel. Cela permettra les années à venir d’avoir une statistique fiable sur le devenir de ces étudiants qui sont formés après leur cursus classiques au sein des institutions d’enseignement supérieur.
Cellule de communication UGANC
